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Porto, ville de contrastes : ville haute, ville basse ; splendeur des azulejos ou façades décrépies ; ce métro flambant neuf et ces vieux tramways qui fonctionnent imperturbablement depuis 1872 ; le bruit des klaxons et le cri des mouettes ; l'agitation du centre et le calme des jardins ; le fleuve, le Douro, puis l'océan, à perte de vue ; les vieux quartiers, et les villas cossues du bord de mer ; les ruelles étroites, et les places immenses, les grandes avenues ; les églises aux façades blanches et sobres dont les intérieurs chargés croulent sous les dorures et les ornements rococos . Je n'arrive pas à me mettre à dessiner tout de suite, il y a trop de choses à voir.... Se laisser d'abord le temps de flâner, puis oser, timidement, sortir le carnet. C'est la première fois que j'oublie ma boîte d'aquarelles ! Alors, je me contente de mes crayons de couleurs, de mon stylo et de mes feutres...